Bonjour Maître. Peux-tu nous éclairer de ta présence par ces mots ?
Bien sur, nous qui œuvrons pour le retour à l’Unité sur terre, nous sommes présents pour vous. N’ayez pas la crainte de nous « déranger » car la valeur d’entraide divine est une des lois de l’amour.
Qui donc serai-je si je n’étais pas là pour chacun d’entre vous…
Explique nous une chose…Comment se fait-il que tellement te « canalisent » -quel mot bizarre…-, qui es-tu, que fais-tu…
Alors, comme chaque être existant j’ai ma part de secret, un « jardin secret » que seuls mes plus proches connaissent. Donc on ne va pas jouer à définir qui Je Suis car je Suis un être à part entière comme chacun d’entre vous ; et je dirai…Cela me regarde !
Tu parles avec des mots typiquement humains…
-sourire- Le mot de Maître ne signifie pas que je sois au dessus de vous, dans des dimensions lointaines ou encore imperméables à l’ humanité. Beaucoup ont besoin de croire qu’il y a une différence entre un maître et eux, et pensent donc que nous devons parler de façon presque éthérée. Vous avez une image « idyllique » de ceux que vous appelez êtres de lumière, que ce soient les maîtres de Shamballa ou de tout autre provenance. Pourtant, c’est bien loin de ce que nous sommes réellement. Imaginez…Si vous prenez un grand homme de votre histoire, vous pensez le connaître ; il a été comme ci, et comme ça, a vécu ceci et fait cela; voire même, il pensait cela…en réalité, vous ne connaissez que ce qui a été dit de lui. Autant dire…Rien !
Il y a une immense différence entre ce qu’il reste de Lui et ce qu’il a été en réalité en tant qu’être. C’est exactement la même chose pour les êtres de lumière dits « connus », y compris moi. Y compris Sananda, y compris « Marie Madeleine », etc…
Pourtant, tellement est dit et écrit…
Tu sais, tout cela n’a pas tellement d’importance. Ou si…Ça en a une…Celle de donner de quoi nourrir des égrégores qui ne sont pas toujours au service de la lumière. Ce qu’il est important de savoir est la différence entre l’être et l’égrégore qui se rapporte à Lui. Et je le répète, cela n’est pas la même choses. Parfois même cela est le contraire de ce qu’il est ! Sais-tu pourquoi dans certaines cultures on a pas voulu de l’écriture ?
Tu vas nous l’expliquer…
Parce que tant que l’homme n’est pas dans son Unité, le piège est qu’il reçoive et fasse proliférer des graines de non lumière. Non seulement l’être qui écrit le fait par son filtre ; mais celui qui lit le fait aussi par son filtre. Et cela aucun être ne peut s’en apercevoir, à part à avoir fait un chemin de dépouillement de ses voiles afin d’y voir clair. C’est très rare, même aujourd’hui…Devrai-je dire surtout aujourd’hui ?
Bien, voilà donc où tu voulais nous mener, au discernement…
Bien vu…(rires)…Mais tu ne m’avais pas vu venir n’est-ce pas ?
Alors qu’est-ce que le discernement ?
Voilà la définition à mettre dans un dictionnaire du Nouveau Monde ! C’est la capacité à voir au delà de la forme ; et même de ce qu’elle dégage. Ça n’est pas parce qu’on ressent les choses que c’est juste ; ça n’est même pas parce que vous verriez l’énergie que ce que vous allez en conclure est juste. Il ne s’agit pas de vouloir percer l’enveloppe, de vouloir amplifier son 3ème œil etc…Non, non, rien de cela. En fait il s’agit d’enlever vos propres voiles -et non ceux du voisin- qui obscurcissent votre vue. Imaginez vos voiles comme des verres déformants qui sont devant vos yeux. Vous ne pouvez alors voir qu’en vision déformée. Tant qu’il reste de la souffrance en vous, quelque soit la forme qu’elle prenne, vous ne pouvez y voir clair.
C’est bien pourquoi l’histoire de la paille et de la poutre, pour vous ramener uniquement à ce que vous êtes et à vous guérir vous même…
Oh la la, ça fait beaucoup d’informations en quelques lignes. Peux-tu préciser :
-comment savoir si il nous reste de la souffrance,
-comment la reconnaître.
-comment la guérir.
Alors déjà…
vouloir amplifier son 3ème œil, chercher chez l’autre pour « l’aider » est purement et simplement une prise de pouvoir. À part si cet « autre » vous demande son aide. À ce moment là, encore faut-il que vous vous « branchiez » suffisamment haut pour passer le voile de vos propres souffrances s’il vous en reste.
Maintenant, je vais répondre à ces questions.
Il vous reste de la souffrance tant que vous êtes en réaction ou en absence de réaction (indifférence). À ce moment là vous entrez que vous le vouliez ou non, consciemment ou pas -c’est le cas la plupart du temps- dans un des mécanismes de pouvoir qui nourrissent et que nourrissent les vibrations inversées. Je te laisse rappeler ces mécanismes.
Ce sont très simplement les mécanismes du bourreau (je prends ma place de force- colère), de la victime (je me fais aimer en restant victime- pleurs), du sauveur (tu ne m’as rien demandé mais je viens te sauver parce que moi, j’ai les infos, voilà ce que tu es et ce que tu dois faire- ingérence), et enfin de l’indifférent (je ne ressens rien car j’ai coupé le passage entre mon mental et mon cœur- ça me rend très zen!)
Beau tableau…
Tu pourrais en fait ajouter que tout mécanisme de pouvoir se reconnais comme suit : je te prends de l’énergie ou je t’en donne pour obtenir une autre énergie en retour. Que ce soit de la reconnaissance, de l’amour, une importance, un rôle à jouer…Finalement, pourquoi croyiez vous que vous ne nous entendez que si vous nous demandez…Exactement pour cette raison : nous sommes là pour vous si vous en faites la demande. Mais nous ne jouons pas de jeu de pouvoir et restons « discrets ». Les grands « effets de manche » ne sont pas la lumière. Je reprends donc…
En fait vous êtes en rémission lorsque vous sentez que tout glisse sans vous atteindre et que dans le même temps vous voyiez sans être dans aucun jugement de valeur. Ni en plus, ni en moins. Il n’y a pas à vouloir ni rabaisser, ni mettre sur un piédestal. Chaque être est sur son chemin, chaque être est ce qu’il est. Si vous êtes qui vous êtes, sans orgueil ni fausse humilité, alors vous êtes au service de la lumière. Car la véritable humilité est de savoir justement que chaque être quel qu’il soit est potentiellement la lumière. Ni plus grande ni moins grande qu’un autre. Il n’y a vraiment pas d’orgueil à tirer de ça puisque cela ne vous revient pas, cela revient à Celui qui est. Là est l’humilité.
« la reconnaître »…Tu emploies là le bon mot. Car c’est uniquement en te reconnaissant que tu es responsable. Comment être responsable de quelqu’un d’autre que soi-même si je ne commence pas par moi ? Alors que me sert-il de dire celui ci est ainsi et celui là est mieux car il est comme ci…êtes vous sûre vous même de ne plus avoir de voiles qui obscurcissent votre vue ? Et si tel est le cas, de quel droit voudriez vous le juger de ne pas avancer comme vous pensez être juste? « Connais-toi toi même », la sagesse des anciens est la plus simple et la plus efficiente ! Tu es heurté par l’autre, tu penses être dans ton bon droit. Tu peux même l’expliquer avec moult arguments tout à fait cohérents. Je te rassure, ta raison à de nombreux stratagèmes pour te faire croire que rien en toi n’est heurté et que c’est l’autre qui doit avancer.
« la guérir »…Alors tu as compris que dès que tu es heurté, c’est qu’il y a en toi matière à être heurté. Si déjà tu l’acceptes, là aussi sans être vexé et sans fausse humilité, tu as fait déjà un grand pas. Il te suffira alors de demander à ce que la vibration de souffrance remonte à la surface de ta conscience pour la transmuter. Ma flamme est un précieux feu de transmutation pour ce faire. Mais tu pourrais aussi simplement t’accueillir dans le grand feu d’amour pour cet énergie en toi et instantanément elle se remettra droite. En réalité, ceux qui utilisent la rayonnance sacrée ont sûrement compris que le rayonnement est lumière et donc amour. Chaque rayon a simplement des propriétés qui lui propres. Or plus l’énergie est précise, plus l’action engendrée est précise.
Peux-tu ré expliquer comment une mémoire peut entraver notre ascension…
Et bien très simplement parce qu’elle fait partie de noyaux d’énergies qui ont crée une fissure dans l’Unité de votre être, très concrètement jusque dans vos cellules et corps. Se faisant la disharmonie s’est installée. Elle n’est pas la faille, elle est tout ou partie de la racine l’ayant créée. La faille en est la conséquence. Tant qu’il reste des failles dans la plus petite parcelle de votre être, vous êtes perméable à la lumière inversée qui régit ce monde. Il n’y a que quand vous serez en Unité manifestée que vous serez définitivement libre.
Est-ce à dire que nous devions travailler d’arrache pieds pour extraire ces énergies ?
En réalité, vous n’en finiriez pas. C’est une bonne chose d’avoir conscience de ces mécanismes. Lorsqu’une mémoire se fait connaître à votre conscience, accueillez là avec tout l’amour que vous êtes. Mais ne vous y arrêtez pas. Car alors vous donneriez un pouvoir à ces énergies inversées qu’en vérité elles n’ont pas. Un seul regard d’amour pour vous peut suffire à libérer et transmuter, non pas une mémoire après l’autre mais ce que vous êtes aujourd’hui, c’est à dire le résultat de ces mémoires, oui, et bien plus encore. C’est par ce regard d’amour et cette foi en la lumière, et non en la lumière inversée qu’elle qu’elle soit, qu’en un instant vous êtes guéri.
Je suis désolée de te dire que je n’ai pas la Foi qui soulève des montagnes…Même si je l’ai pour certaines choses et pas pour d’autres…Je pense ne pas être toute seule à ressentir cela.
Je te dis que ce que vous avez surtout c’est que vous êtes impatients. Chaque chose viendra en son temps et à chaque étape d’ascension une marche à gravir. Vous n’êtes encore pas ce que vous êtes, bien que pour certains, vous ne soyez déjà plus ce que vous étiez. Je peux vous assurer que vous retrouverez la Foi, pour peu que vos gardiez un cœur d’enfant. Pensez au pardon libérateur, que ce soit pour vous et pour l’autre qui est vous. C’est le pardon qui libère le cœur. Toute mémoire fond devant un acte d’amour tel que le pardon. Mais accéder à cette Vérité implique de garder une simplicité et un regard d’enfant pour qui seul l’instant présent compte. Un instant présent, dans votre présence = un instant d’amour. Que vous soyez sous le soleil à écouter les oiseaux ou en train d’éplucher vos légumes.
Alors la clé du discernement est celle ci : enlevez vos œillères et voyez la lumière, toujours ; y compris celle qui a été détournée, mais en sachant une chose : c’est la lumière qui ordonne ; quoi qu’il se passe elle a le mot de la fin ; ne nourrissez pas ce qui est inversée en vous ou chez l’autre ; voyez le mais n’y accordez pas d’importance car si vous êtes sage, vous savez que vous -l’autre, c’est pareil- a absolument tout en Lui pour faire son chemin. Le reste ne vous appartient pas.
Recevez maintenant nos salutations ; nos cœurs, nos âmes et nos êtres sont reliés ; rappelez-vous.
Vous êtes invité à faire circuler ce message en respectant son intégralité y compris ces quelques lignes.